Aujourd’hui, nous avons pris la route en direction du pont de Gournier, là où la rivière du Bes serpente entre les prairies paisibles de l’Aubrac. De prime abord, rien de spectaculaire : un joli pont de pierre, un cours d’eau limpide, un décor bucolique.


Mais il a suffi de marcher un peu autour, de prendre le temps d’observer, pour que le lieu nous révèle ses trésors discrets.


La rivière, d’abord, idéale pour la pêche à la mouche, serpente dans un écrin de verdure. Les berges, calmes et accessibles, invitent autant à la contemplation qu’aux plaisirs des pêcheurs avertis. Le paysage est typique de l’Aubrac : des pâturages vallonnés, quelques vaches curieuses, et ce silence habité que seuls les hauts plateaux savent offrir.

En poursuivant le sentier, nous sommes tombés sur un petit monument en hommage à l’accordéoniste Vaissade, figure locale dont la musique a bercé des générations de bals et de fêtes de village. Un clin d’œil touchant à la mémoire vivante du pays.


Plus loin, une fontaine murmure doucement, nichée sous quelques arbres, et juste en face, le Relais de l’Aubrac affiche complet. Un restaurant réputé qui semble ne jamais désemplir, preuve que l’adresse est bonne et l’ambiance fidèle à l’accueil du coin.


Cette partie du Bes, à deux pas de Saint-Urcize ou Marchastel, ne paie pas de mine… jusqu’à ce qu’on s’y attarde. Alors il devient un véritable concentré d’Aubrac, simple, sincère, et merveilleusement apaisant.